Psychologie: Expérience de Milgram (2/2)

N'oubliez pas,experience réellement éffectué partout dans le monde à l'époque(là c'est qu'un film,mais qui retranscri absolument fidèlement la véritable experience)avec entre 60 et 70 % de personne qui allaient jusqu'au bout......... Expérience que j'ai découvert il y a un mois seulement (es ce normal?....).

@coucouning effectivement, quand j'entends que l’expérience a été réellement effectuée, ça donne froid dans le dos :-s ... pour info il existe une variante à cette experience, l'experience de Stanford : on place un groupe d'hommes volontaires dans une prison fictive, on les sépare en deux groupes (gardiens et prisonniers). C'est exactement la même experience et le même dénouement sous un aspect différent, si ça t’intéresse un film a été réalisé en 2010 : "The Experiment" de Paul Scheuring

tous le problème repose sur la dissonance cognitive.

la fascination à l'autorité, un des problèmes les plus urgents que nous ayons à dépasser.Braver l'autorité est une étape initiatique que toute société se disant adulte doit intégrer en pleine compréhension.L'exemple de ce film s'applique totalement au néolibéralisme, qui est un fascisme financier, mais comme il a "l'aval officiel de l'autorité", alors c'est "bien", comme n'importe quel dogme (superstition)

À mon avis, la personne qui donne les décharges peut être en train de faire un calcul utilitariste (risques vs bénéfices): risquer la vie d'un homme vaut-il le progrès que la science pourrait emmener à la société? La personne peut ensuite se poser la question: qui suis-je pour tenter de m'opposer à toute une communauté scientifique (puisque cette expérience était annoncée comme faisant partie d'un cadre universitaire) pour répondre à cette question? Malgré l'acte cruel, on peut y voir une forme d'humilité de la part du participant. Celui qui procède d'après une logique kantienne ne se posera pas cette question: tuer ou faire souffrir est mal, point, peu importe les conséquences anticipées ou espérées (et donc ne poursuivra pas du côté des décharges douloureuses ou même, refusera carrément de participer à l'expérience). Toute une panoplie d'autres facteurs entrent en ligne de compte bien sûr, mais ceci me semble un point central, et je n'y vois pas la preuve d'une méchanceté fondamentale chez l'homme; j'y vois seulement qu'une certaine façon de concevoir la moralité a prévalence chez la plupart des gens de nos sociétés.